LA GRANDE ABDOMINOPLASTIE
Chez la femme, l’intervention a, le plus souvent pour but de corriger l’effet des grossesses qui relâchent le ventre : c’est la grande abdominoplastie.
Trois éléments coexistent à des degrés variables :
- L’altération de la peau : vergetures et cicatrices isolées ou associées à une ptose cutanée (chute de la peau) .Une résection cutanée, ainsi que de la graisse sous jacente, avec une cicatrice la plus basse possible (au ras des poils pubiens), s’étendant à la racine de la cuisse, sera nécessaire.
- L’excédant graisseux localisé ou diffus : il est corrigée par la liposuccion associée.
- L’écartement des muscles verticaux de l’abdomen (diastasis, hernie, éventration) : dans ce cas le ventre bombe en avant ; sa correction nécessite un décollement au ras des muscles qui seront rapprochés.
L’ombilic peut être respecté ou reposé selon les cas.
L’ablation de la peau (plus ou moins importante),
Le dégraissage et le décollement seront combinés d’autant que peut être associée une liposuccion, des hanches, de la face interne des cuisses, ou des genoux.
En cas d’obésité, un régime préalable sera nécessaire.
Des situations de grande obésité nécessiteront une prise en charge multidisciplinaire : nutritionniste, endocrinologue, psychologue, chirurgien digestif et chirurgien plasticien esthétique.
Modalités pratiques
- Anesthésie générale
- Peu de douleur, sensation de tension
- Drainage pendant deux ou trois jours
- Hospitalisation 3-4 jours
- Pansement élastique 3-4 jours remplacé par une gaine de maintien pendant 3 à 4 semaines.
- Ablation des fils après 8 à 15 jours, ou fils résorbables
- Convalescence de 20 jours environ.
- Rééducation progressive de la musculature abdominale après 1mois et drainage lymphatique
LA PETITE ABDOMINOPLASTIE
Dans les cas de petit excédent, ou «petit bedon», l’intervention sera moins importante, avec une cicatrice moins longue, au ras du pubis, sans réfection de l’ombilic, et une convalescence moins longue.
Lorsque la peau n’est pas très tonique, il peut être proposé une liposuccion première, éventuellement suivie 6 mois plus tard, d’une résection de l’excédent cutané, en fonction de la rétraction de la peau, avec une cicatrice probablement encore plus courte.