La liposuccion s’agit d’une technique qui permet de retirer la graisse excédentaire.
Il ne s’agit en aucun cas d’un traitement du surpoids, ou de l’obésité : c’est une « chirurgie de la silhouette ».
Elle peut s’utiliser seule comme pour la culotte de cheval ou associée et complémentaire d’un autre geste chirurgical comme une remise en tension de la peau.
Le principe:
A l’aide d’une canule d’aspiration mousse, par une incision minime (3 à 7 mm), par des mouvements de va-et-vient, on réalise des tunnels sous la peau et on aspire la graisse excédentaire.
Ces tunnels évitent de faire un décollement de toute la zone à traiter, ils permettent de conserver la vascularisation et l’innervation de la peau en limitant les épanchements lymphatiques : les canules utilisées sont en effet peu traumatisantes et existent en de très nombreuses tailles de 2 à 8 mm.
Les tunnels vont se rétracter sur eux-mêmes et entraîner ainsi un affaissement du relief traité. Un des conditions d’une bonne liposuccion est donc une peau élastique, soit par la qualité de celle-ci, soit par sa remise en tension chirurgicale associée.
La liposuccion s’adresse en priorité aux déformations localisées (stéatoméries) qui ne disparaissent définitivement ni avec un régime ni avec de la mésothérapie.
Une fois enlevée par liposuccion, la graisse ne revient plus.
Un des risques de la liposuccion est l’apparition d’irrégularités (tôle ondulée) dues à un liposuccion trop superficielle ou surtout à une liposuccion excessive entraînant une détente trop importante d’une peau insuffisamment élastique.
Cette technique peut s’utiliser en de nombreuses régions du corps :
- Culotte de cheval, hanches, fesses;
- Cuisses, genoux, jambes, chevilles;
- Ventre;
- Visage (C ou+++), etc;
- Bras, Faces internes des cuisses; risque d’irrégularités ou d’aspect « pendant » de la peau, pouvant imposer une chirurgie de remise en tension de celle-ci, avec une rançon cicatricielle
Modalités pratiques
- En fonction de la taille de la zone à traiter une anesthésie générale ou locale ou loco-régionale sera indiquée.
- Une hospitalisation n’est pas toujours nécessaire, mais souhaitable dans un but de surveillance et de confort psychologique.
- Un pansement légèrement élastique est en règle placé en fin d’intervention pour une durée de 4 jours, relayé par une gaine pendant 1 mois.
- Des ecchymoses sont fréquentes pendant 8 à 15 jours sans douleur importante (courbatures).
- Convalescence: environ 3 jours selon les zones traitées.
- Des séances de drainage lymphatique peuvent être prescrites après 1 mois.